Ce projet découle d’une collaboration avec le Parc national des Pyrénées. Le site du Pont d’Espagne situé dans la «zone cœur» du parc est régi par de nombreuses règles visant à protéger les espèces animales et végétales. En proposant cette installation céramique Maëlle Royet et moi avons cherché à jouer avec une de ces règles: le fait de ne pas pouvoir importer un végétal au sein de cette zone protégée, car il risquerait de mettre en péril la diversité naturelle du lieu. Avec le médium céramique l’installation est composée d’une centaine de faux végétaux inspirée des lichens, des champignons et des fleurs. Ils viennent ainsi envahir et perturber cet environnement à l’équilibre fragile le temps d’un festival circassien.
